Vous n’êtes pas sans savoir que Final Fantasy VII Rebirth débarque dans moins d’un mois maintenant. Pour l’occasion, toute l’équipe s’est prêtée au jeu des souvenirs et s’est remémorée l’annonce du Remake mais également son ressenti en le parcourant.

Chaque témoignage sera construit selon trois axes :

  1. Que représente le VII original et donc l’annonce du Remake
  2. Comment nous avons vécu cette revisite de Midgar
  3. Ce que nous attendons de Rebirth.

Les avis de l’équipe FFDream

Fond d'écran officiel de FF7 Remake avec les personnages principaux
Pressé de les retrouver le 29/02 non ?

MuuraSama

Comme beaucoup, Final Fantasy VII est le premier « FF » auquel j’ai joué. Il s’agit d’ailleurs de mon tout premier JRPG. Ma première expérience avec le jeu était un peu particulière. Un ami m’a fait découvrir le début du jeu un après-midi après l’école. Il m’a ensuite prêté son jeu avec sa sauvegarde alors qu’il était bloqué au temple des anciens. J’ai donc commencé mon aventure avec le jeu vers la fin du CD 1 sans vraiment savoir ce qu’il s’était passé jusque-là. Je ne connaissais pas vraiment les personnages, ni leur vrai nom (beaucoup étaient renommés). Ce premier contact ne m’a pas empêché d’être tout de suite pris dans l’histoire et de le finir à de nombreuses reprises par la suite du début à la fin ! Ce jeu reste pour moi, le souvenir de découvertes dans un univers vaste et riche en contenu, une grande variété de gameplay le tout avec une histoire fascinante.
En ce qui concerne l’annonce du remake, ce n’était pas vraiment une surprise pour moi. Cela faisait des années que Square sondait plus ou moins maladroitement les fans du 7 (et pour être honnête, j’étais au courant bien avant l’annonce). Les vraies questions qui se posaient à l’époque étaient : Qu’est-ce qu’ils vont nous raconter ? Sous quels formats ? Avec 2 ou 3 jeux ? Une redite, une réécriture ou… une suite ? Tant de questions qui étaient à la fois aussi excitantes qu’inquiétantes. À une époque, on se disait : « Si Square annonce un remake de FF7, c’est que la société va mal financièrement ». Mais toutes considérations gardées, ça n’était pas vraiment le cas ici !

Difficile de résumer en quelques phrases les plus et moins de Remake. Mon ressentit général est que j’ai beaucoup apprécié cet épisode, centré sur Midgar uniquement. J’en ai d’ailleurs fait 3 runs à l’époque de sa sortie afin de le faire à 100% mais aussi d’en profiter à fond. Visuellement, la direction artistique très soignée (un régal) vient sauver la technique souvent douteuse du jeu (et non je ne parle pas que de « la » porte, beaucoup de choses ne vont pas). J’ai adoré détester le système de combat à la fois aussi grisant visuellement que frustrant manette en main (elle est où la garde parfaite ?). J’ai tout simplement été soufflé par l’OST, son intégration dans le jeu (enfin un peu de dynamisme dans un FF !) et le travail colossal de Masashi Hamauzu, Mitsuto Suzuki, Shotaro Shima, Yasunori Nishiki… pour ne citer que quelques-uns des compositeurs/arrangeurs. Enfin, FF7R m’a scotché à son histoire grâce aux rebondissements, nouveautés et éléments de la compilation incorporés à l’épisode. Ce n’est donc pas une redite et c’est tant mieux ! Square-Enix a réussi, pour moi, son pari de faire d’une toute petite section d’un jeu gigantesque sortit il y a 27 ans, un vrai jeu aux ambitions affirmées.

Après le Remake et son DLC, ce que j’attends au niveau de l’histoire de Rebirth, ce sont des surprises. On l’a bien compris, ce n’est pas vraiment une redite mais une nouvelle trame scénaristique, de nouveaux embranchements, rebondissements avec des éléments connus. Je ne m’attends pas spécialement à une claque technique mais à une direction artistique soignée qui, comme dans Remake, donnera à ce deuxième épisode la petite patte visuelle qui a fait le plus du premier. J’attends également une maturation du gameplay (comme dans le DLC) et… de me promener dans le Gold Saucer ! Enfin, mon plus grand point d’attente est probablement sur l’OST du jeu. Pour moi, Remake possède la meilleure OST « Final Fantasy » sortie depuis de nombreuses années. Avec des arrangements soignés, de nouvelles compositions de qualités et une intégration en jeu aux petits oignons, je m’attends à ce que la musique de ce deuxième épisode égale voir surpasse celle du premier !


Astrena

Ma relation avec le septième opus principal de Square Enix a toujours été particulière. Bien que ce soit le premier épisode que j’ai regardé et auquel j’ai joué, ce n’est pas à lui que je dois mon fanatisme absolu de la licence, mais je lui dois le fait que j’ai découvert Final Fantasy avec. 

Final Fantasy VII a pourtant une histoire qui ne m’a pas laissée insensible sur plusieurs angles et dont l’univers m’a transportée autant que la plupart de ses personnages, et ce, dans toute la compilation. J’aime cet opus, mais ma relation avec lui se dégrade de jour en jour de par l’hyperpopularité du titre qui le rend finalement d’une certaine façon assez toxique auprès de la communauté FF entre les puristes et joueurs de la première heure (beaucoup trop) fans … et d’une société qui en a conscience et en abuse en abondance comme Disney en profiterait aujourd’hui pour traire une vache jusqu’à la dernière goutte de lait, sur les titres populaires – oui, c’est rude, mais c’est comme ça que je vois la relation de Square Enix avec son épisode phare. 

Et c’est justement parce qu’il s’agit de l’épisode de la licence qui est « clé », symbolique, pour eux, qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur auprès des fans, et qu’ils doivent esquiver les balles auprès des gens qui ne sont pas réceptifs à leur vision du Remake. Ceci étant dit, recentrons-nous sur le sujet de l’article. 

À l’époque de l’annonce du Remake, je n’ai pas du tout été étonnée de voir le projet naître et prendre forme officiellement. C’était à mes yeux une évidence qu’un titre aussi iconique, celui qui a fait connaître et bondir Squaresoft à l’époque à l’échelle internationale, allait finir par être remis au goût du jour. Encore plus lorsque nous sommes en train de traverser une ère où les remakes et remasters sont à l’ordre du jour dans l’univers vidéoludique. Mes craintes concernant la communauté et la communication de Square à ce sujet étaient déjà réelles à l’époque, mais je vais me contenter de me recentrer sur le jeu et moi pour la suite.  

De mon côté, j’étais plutôt contente dans les faits de retrouver la bande de Cloud. J’étais déjà consciente que refaire le même jeu de A à Z avec juste un upgrade des graphismes et du système de combat, ce ne serait pas non plus très intéressant sur papier. Des écarts allaient être permis, des moments qui allaient être développés, des points communs mais aussi des différences. Et j’étais curieuse de savoir – surtout après avoir annoncé que le remake serait une trilogie – comment le projet allait prendre forme, comment et dans quel sens, son scénario allait évoluer. Je suis quelqu’un de bon public de base, je ne m’attendais à rien concrètement sur le jeu, peu importe les choix que Square Enix allait faire, ma seule attente était d’être transportée à nouveau avec le titre. Et il est vrai que ce serait de se mentir à soi-même de dire que la nostalgie n’a pas pris place dès les premières minutes de jeu, entre une cinématique et sa musique, connues de même les néophytes aujourd’hui.

Puis, 2020 est arrivée avec son lot de problèmes – rappelons le superbe confinement avec l’arrivée du COVID. Et au risque d’en surprendre peut-être plus d’un, oui, à l’époque, j’ai quasiment joué Day One. PS4 encore fonctionnelle, ennui mortel du fait de ne pas pouvoir sortir, le retour d’un grand FF, je n’avais aucune raison de ne pas prendre ce titre attendu depuis son annonce. Et … pourtant je n’ai jamais eu la foi de le terminer, rattrapée par plusieurs points noirs. De base dans le jeu original, le segment de Midgar n’a jamais été mon préféré – c’est même celui que j’aime le moins – alors avoir un jeu entier consacré à ce moment du jeu n’avait rien pour me transporter sur le papier. J’ai pu avancer de quelques chapitres pour constater les fameux points communs et les différences, j’ai apprécié le développement de personnages restés secondaires dans l’original (Jessie, Biggs, Wedge …). Mais Remake m’a trop rappelée à quel point dans l’original, la partie de Midgar avait eu du mal à me tenir en haleine face à la suite des événements en dehors de la ville. Ajoutez à cela que les moments de flottements, les quêtes secondaires et le système de combat ne m’ont pas plus emballée que ça, et j’ai fini par lâcher la manette. 

Réminiscences d'une septième fantaisie
Ce passage était sûrement celui que j’attendais le plus malgré tout dans le jeu !

Au final, l’arrivée de Rebirth va sans doute être pour moi l’opportunité de me réconcilier avec Remake pour mieux rebondir sur Rebirth. Pour la simple et bonne raison que Rebirth aborde la partie du scénario de FFVII que j’ai préférée dans l’original, en plus d’avoir donné une part de mystères suffisamment intrigants dans les trailers, pour me donner envie d’en savoir plus, de démêler les fils du vrai et du faux. Qu’est-ce qui va changer ? Qu’est-ce qui va rester intact ? Est-ce qu’on va partir dans un délire de monde parallèle et déboucher sur un épisode final qui sera radicalement différent tout en jouant sur des références et des souvenirs de l’original ? 

J’attends également de Rebirth qu’il me donne des étoiles dans les yeux comme à l’époque où j’ai fait FFVII premier du nom, et, je pense comme beaucoup, de passer les meilleurs moments de ma vie au Gold Saucer – détruis donc le monde Sephiroth, moi je reste sur mes mini-jeux ! 

Enfin, par-dessus tout, le passage au Canyon Cosmo est LE moment que j’attends le plus puisque tout l’arc qui a entouré Nanaki à l’époque m’a presque tirée aux larmes. J’aimerais tellement revivre les émotions que j’ai ressenti la première fois. 


Forrest

Dessin d'une Playstation 1 par Morgitus
Crédit d’image : Morgitus

Pour contexte, ma première console fut la Super Nintendo et mon premier jeu : Super Mario World. Pourtant, mon meilleur souvenir de cette console reste Secret Of Mana que nous avons fait en coopération avec mon Frangin.
Et c’est peut-être pour ça, qu’un jour, un ami de mes parents, débarque avec sa console à la maison avec un titre obscur qui ne laisse pas présager le contenu pour moi à l’époque « Final Fantasy VII ».

 

Il a donc été mon premier final fantasy et le premier titre que j’ai fait sur Playstation, de là est née une passion et ceux, avant même que je me rende compte qu’il s’agissait du même studio qui m’avait déjà envouté sur Secret Of Mana.

 

Je l’ai terminé plusieurs fois avant même de comprendre le sens réel de l’histoire et chaque « run » m’a permis de mieux comprendre chaque élément petit à petit en concordance avec « ma croissance intellectuelle ».

 

L’annonce du remake n’a pas été une surprise, il y avait de très nombreux indices et c’était attendu depuis bien longtemps. C’était vraiment une super nouvelle mais je me suis rapidement mis des œillères à chaque nouvelle révélation, car le mode action me faisait très peur et je voulais me garder la découverte.

 

Et quelle surprise, au lancement du jeu, je crois que c’est autour des combats dans les rues de Midgar peu après l’explosion où je me suis dit « je n’aurais pas imaginé un meilleur système de combat », ils ont, pour moi, touché juste (surtout après l’expérience de l’action de FFXV) et je me suis sincèrement attendu à voir arriver de nombreux jeux SquareEnix avec le même système par la suite tellement c’était LA bonne formule. Mais pour le moment, ils semblent conserver ce gameplay exclusivement à cette série de Remake et vont même l’amplifier pour Rebirth (j’espère qu’ils ne vont pas tomber dans l’excès à ce niveau-là d’ailleurs).

 

Réminiscences d'une septième fantaisieLe point que j’ai le moins aimé, ce sont les « serpillères volantes ». Je trouve que c’est un élément trop convenu, un moyen peniblement justifié pour faire des coups de gommes magiques du scénario initial, ils ont une signification sans en avoir réellement une et apporte de la confusion, je trouve, vis-à-vis des « numérotés » (tel que celui qui loge à côté de chez Tifa dans les taudis).

J’attends donc de Rebirth de me remettre une claque similaire à Remake, de pouvoir retrouver des personnages que j’affectionne, un peu comme retrouver une bande de potes du bon vieux temps.

Et SVP ne plus voir les serpillères !


Playiku

Mon expérience avec Final Fantasy VII n’est pas banale. Petit, je n’ai jamais pu dépasser l’atmosphère des ruelles sombres et peu accueillantes de Midgar (le support émulateur n’a sans doute pas aidé non plus). Depuis lors, j’ai toujours vécu le jeu par procuration, que ce soit à travers les nombreuses œuvres cross-media, la bande originale qui m’a accompagné pendant de longues années, ainsi que les opinions et éloges de mes amis concernant ce titre qui ont bercé leur jeunesse. L’annonce du Remake était donc particulièrement bienvenue ! À moi le retour dans Midgar, à moi de (re)vivre l’expérience Final Fantasy VII et de rassembler les pièces du puzzle pour en comprendre et profiter de l’histoire dans sa totalité !

Je me souviens avoir passé un moment extrêmement agréable sur le jeu. Il est beau, fluide, agréable à parcourir, avec des combats dynamiques et de bons moments emblématiques. Un véritable triple A comme on aimerait en voir plus souvent de la part de Square Enix. Retracer le chemin que j’ai parcouru enfant, jusqu’à le surpasser grâce à ses scènes toutes plus sublimes les unes que les autres, a été un vrai plaisir. L’ajout d’une couche supplémentaire au scénario était également une belle surprise. Bien que le jeu n’ai pas été  celui que j’attendais de découvrir, il n’en reste pas moins qu’il a attisé ma curiosité pour en apprendre davantage sur cette nouvelle histoire ! Seul défaut que je pourrais retenir et dont je me souviens, c’est concernant les donjons. Peu inspirés, parfois poussifs, ils sont les seuls passages que j’ai trouvé mal maîtrisés du titre.

D’après ce que j’ai pu voir, Rebirth promet une aventure avec un grand A. Maintenant que notre fine équipe est (presque) réunie, j’attends et espère vivre de beaux moments de partage au sein de ce groupe, avec lequel j’ai envie de poursuivre le périple (A la manière de Final Fantasy XV). Le jeu et son scénario pourront m’emmener où ils veulent, tant qu’ils ne perdent pas le “presque ignorant” de FFVII que je suis, cela me convient !


Yunnie

Quand l’annonce officielle est sortie pour le remake, j’avoue ne plus me souvenir exactement ce que j’ai ressentie. N’étant pas une fan de la première heure de cet opus, je n’attendais pas spécialement un remake du jeu. Cependant, cette nouvelle m’a fait plaisir car je me suis dit que ça pourrait être l’occasion de faire enfin le jeu.

J’ai fait le jeu le mois de sa sortie et je dois dire que j’ai vraiment apprécié ce début d’aventure. Je n’avais pas encore fait le jeu original à ce moment-là, donc c’est avec des yeux de presque néophyte que j’ai fait FF7 Remake (Je connaissais les grandes lignes quand même de l’histoire).

Les graphismes sont très beaux, les musiques réorchestrées sont de véritables merveilles et ce système de combat modernisé m’a plu (même si j’ai dû passer en mode facile vers la fin car certains combats me titillaient).

En général, de mémoire, je n’ai pas vraiment de choses à lui reprocher mise à part peut-être des quêtes annexes parfois insipides.

En 2023, j’ai finalement fait FF7 original sur Switch. Même si j’ai bien aimé l’aventure, il ne se place pas dans mon TOP 3 des FF préférés.

Cependant, en ayant un peu plus de connaissance de l’histoire de base, FF7 Rebirth attise grandement ma curiosité et j’ai hâte de voir la direction que va prendre cette trilogie « remake ».

En résumé : Même en n’étant pas une grande fan du 7, j’ai hâte de retrouver la bande de Cloud et je n’attends que d’être surprise par cette suite !


AlxZ_Rex

Comme pour beaucoup, le septième épisode fut mon premier Final Fantasy. Cependant, n’ayant jamais fait d’autres JRPG à part Pokémon, je me suis assez vite retrouvé perdu. Ajoutez mon jeune âge, la traduction hasardeuse et mon attrait de l’époque pour les jeux à mascottes (Crash et Spyro en tête) et vous comprendrez peut-être pourquoi j’ai abandonné peu après le Manoir de Nibelheim. Ce n’est qu’après être passé par FF IX que j’ai redonné une chance à Cloud. Le voyage fut fantastique et, bien mieux équipé pour saisir les subtilités du gameplay et du scénario, j’ai adoré mon aventure. Toutefois, mon amour pour cette septième fantaisie s’est vu décuplé avec les arrivées successives de Crisis Core, Advent Children et Dirge of Cerberus (oui, même-lui). Dès lors, je suis toujours content de recroiser ces personnages que j’apprécie beaucoup.

Réminiscences d'une septième fantaisieAutant vous dire que l’annonce d’un Remake en 2015 m’a donné des frissons ! La perspective de retourner sur Gaïa avec des graphismes actuels m’enchantait au plus haut point. Les considérations techniques ne me préoccupant guère à l’époque, je ne me questionnais pas sur l’ampleur et la faisabilité d’un tel chantier et me contentais d’étudier chaque bribe d’infos tombant à ma portée. Mais plus la date de sortie approchait, plus j’étais intrigué par les choix de Square Enix. Uniquement Midgar ? Plus orienté action ? Trois jeux !? Et enfin…

 

Avril 2020. Le Graal est entre mes mains. Une fois l’installation terminée, je m’empresse de lancer le jeu. 50H plus tard, le verdict est sans appel : la réussite est totale. Certes, il y a quelques défaillances techniques – notamment une porte sujette à bien des débats – et il est vrai que quelques segments tirent un peu trop en longueur pour atteindre une durée de vie « acceptable ». Mais pour ces quelques errements, on a en échange une réinterprétation magistrale de l’œuvre originale. Midgar est magnifiquement retranscrite, fourmille de détails et de vie et appelle à l’exploration. Nul doute d’ailleurs que, comme moi, vous avez eu ce réflexe de lever la caméra pour apercevoir – enfin – la Plaque supérieure. Après des années à s’imaginer cette cité, nous pouvions enfin la visualiser dans ses moindres recoins. Mais la prouesse de Remake ne s’arrête pas là. Car outre le système de combat qui propose le compromis parfait entre action et stratégie, c’est la capacité des scénaristes à jouer avec nos souvenirs et à réécrire les événements qui sont, pour moi, le coup de génie du jeu. Tout est à la fois scrupuleusement respectueux et subtilement différent jusqu’à ce final renversant qui alimente les plus folles théories depuis bientôt quatre ans. Et elle est là, la plus grande force de Remake. Mais cela peut s’avérer à double tranchant…

 

Avec des ambitions aussi démesurées s’étalant sur trois jeux et ayant pour vocation d’apporter un point final à 27 ans d’un univers étendu, le projet « Re »fait office d’anomalie dans un milieu vidéoludique bondé de portages et autres « remakes » graphiques sans risques. En touchant à son œuvre la plus culte, son jeu qui a démocratisé le RPG à la japonaise dans le monde entier, Square Enix n’a pas le droit à l’erreur. Chaque pixel sera scruté, chaque élément du système de combat décortiqué, mais surtout, le scénario sera analysé de fond en comble par les nouveaux venus, avides de mieux comprendre cet univers, et par les anciens qui ont saisi que, loin d’être une relecture, cette trilogie faisait office de suite. Et c’est sur ce point – plus que sur ses combats ou son exploration – que j’attends Rebirth. Je veux me retrouver dans le même état qu’en 1997. Je veux être surpris par la tournure des événements et démêler, petit à petit, le vrai du faux. Dire qu’il y a encore un jeu après…

 

Réminiscences d'une septième fantaisie


La parole est à vous !

La suite des aventures de Cloud et ses amis est sans aucun doute, l’événement majeur du côté de Square Enix

Une chose est sûre : FF7 Rebirth va beaucoup faire parler cette année !

Et vous ? Comment avez-vous accueilli final Fantasy VII Remake ? Et qu’attendez-vous de la suite ? 

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