logo_square-enix.jpg

Gashapons, figurines, porte-clés, autant d’objets dérivés qui font le bonheur des fans, et constituent en outre un marché important pour les éditeurs. Square Enix s’y intéresse de plus en plus, et édite sur notre territoire de plus en plus d’objets dérivés, pour notre plus grand plaisir. Un secteur tellement florissant que certaines boutiques proposent à la vente des produits contrefaits directement importés du Japon. Des produits vendus moins cher, mais violant les droits d’auteur, un manque à gagner certain pour les éditeurs.

Square Enix a engagé il y a quelques mois une action en justice contre la société SAKURA, exerçant sous l’appellation KONCI, située boulevard Voltaire, 11ème arrondissement de Paris. En effet, SAKURA importait et proposait à la vente des produits dérivés et contrefaits des séries Final Fantasy et Fullmetal Alchemist. Une situation inacceptable pour Square, dont la demande vient d’être appuyée par le Tribunal de Grande Instance de Paris après bientôt deux ans de bataille juridique. SAKURA est ainsi sommé d’arrêter l’importation et la distribution de ces produits, et surtout de verser 80,000 euros de dommages et intérêts à Square, une somme plutôt raisonnable, mais qui dissuadera sans nul doute quelques revendeurs. Une condamnation qui fera certainement jurisprudence, et dont se félicite Yasuhiko Hasegawa, conseiller juridique de Square expliquant que " la firme continuera à faire valoir ses droits, y compris par la voie judiciaire si nécessaire".