Lorsque l’on parle de la saga Final Fantasy, il est impossible de ne pas évoquer la qualité mémorable de ses OST , qui nous plonge chacune à leur manière dans l’univers et l’histoire de chacun de ses épisodes. Avec une telle richesse musicale à la disposition de Square Enix, il était tout naturel d’imaginer un jeu de rythme réunissant toutes les musiques cultes de la saga. C’est en 2012 que le premier épisode de Theathrhythm Final Fantasy voit le jour sur Nintendo 3DS, suivi d’une version améliorée appelée « Curtain Call », et d’un épisode exclusif à l’arcade au Japon nommé “All-Star Carnival” en 2016. Pendant de longues années, les fans de la franchise ont espéré un retour de la série, et après l’arrêt des services de la version Arcade, nous pouvions nous demander si elle avait fini par être abandonné à tout jamais. Cependant, l’annonce en septembre dernier d’un nouveau jeu nommé “Final Bar Line” a dissipé toutes les craintes. Disponible sur Switch et PS4 depuis le 16 février, la série est de retour sur le devant de la scène, pour le plaisir des fans mais aussi des amateurs de jeu musicaux.

 

Le test a été effectué avec une version Playstation du jeu, offerte par Square Enix

Une ode à la musique

L’atout principal de ce nouvel opus est sans aucun doute le nombre hallucinant de musiques proposées : Avec 385 chansons disponibles dans le jeu de base, allant jusqu’à 502 en comptant les morceaux déjà proposés dans le contenu Digital Deluxe et les DLC sortis et à venir (pour le moment jusqu’au mois de novembre),  Theathrhythm Final Bar Line, ou TFBL devient le jeu ultime pour tous les aficionados de la saga. La sélection ne se limite d’ailleurs pas aux 15 épisodes principaux, car le jeu propose également une énorme sélection provenant des très nombreux spin-offs, allant des plus proche des épisodes principaux comme FFX-2, FFXIII-2 & 3, FFVIIR ou Crisis Core, aux plus éloignés comme Tactics, Dissidia, Stranger of Paradise ou encore Chocobo Dungeon, en passant par les épisodes mobiles tels que Record Keeper, ou Mobius. Nous pourrons regretter quelques absents notable, comme Tactics Advance, ou Final Fantasy XIV : Endwalker, mais l’ensemble de la sélection reste tout simplement impressionnante.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare

 

 

Le jeu propose également quelques arrangements provenant d’albums moins connus du grand public, comme Bra Bra Final Fantasy ou Final Fantasy Tribute. Le pack Digital Deluxe en ajoute une couche supplémentaire avec de nombreux titres du groupe Black Mages de Nobuo Uematsu ou encore, au hasard, le très mémorable Blinded by Light de l’album SQUARE ENIX JAZZ -FINAL FANTASY-.

 

Mais ce n’est pas tout. Les DLC ajoutent encore plus de chansons à la sélection, avec des titres venant d’autres sagas telles que « Romancing Saga« , « Nier » , « Octopath Traveler » , « Bravely Default » et « Chrono Trigger« . Une roadmap est dès à présent disponible, et de nouvelles chansons sont ajouté toutes les deux semaines, de quoi renouveler une expérience déjà chronophage.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare

 

Cependant, tout n’est pas parfait dans ce beau petit monde de la musique. Au-delà des quelques oublis mentionnés ci-dessus, il est à noter que certaines chansons ne se trouvent pas dans le jeu de base, mais dans la version Deluxe Edition, telles que, « Eyes of me », « Zanarkand », ou encore « Sound of the Wind », le thème principal de Crystal Chronicles. Cette méthode peut sembler maladroite pour pousser les joueurs à l’achat, d’autant plus que les deux dernières chansons citées étaient déjà présentes dans le jeu Curtain Call. Par ailleurs, de nombreux DLC à venir en étaient également sur la version 3DS, il est dommage que ces ajouts ne soient pas intégrés dans le jeu de base. On peut aussi noter une grande ressemblance (voire trop grande) avec la tracklist d’All Star-Carnival, qui reprenait déjà, elle aussi, beaucoup de chansons de Curtain Call, et étrangement, il n’y a aucune trace des medleys que cette version arcade proposait, une très bonne idée qui aurait eu totalement sa place dans cette suite. Enfin, à la manière de One Winged Angel, il aurait été sympathique d’avoir les versions complètes de certains chef d’oeuvre de la saga, comme Dancing Mad ou encore l’opening complet de Final Fantasy XI (auquel il manque la partie Memoro de la Stono). Bien sûr, il est là aucune question de bouder notre plaisir devant ce qui nous est déjà proposé, mais les plus passionnés qui ont continué de suivre la franchise jusqu’à aujourd’hui pourraient avoir l’impression d’une légère redite.

 

 

La quête du Rythme

Revenons maintenant sur ce que propose exactement le gameplay de la série Theathrhythm. Après avoir sélectionné une chanson ainsi que 4 personnages parmi une sélection de plus de 104 héros tirés des différents jeux de la saga, vous vous retrouvez à devoir “battre” le rythme pendant que vos protagonistes se battent contre des ennemis en arrière-plan. 

 

Le gameplay (que l’on pourrait presque comparé à celui de Guitar Hero) est simple à comprendre, mais, comme la plupart des jeux de ce genre, peuvent s’avérer difficiles à maîtriser  : des “déclencheurs” vont arriver de gauche à droite et il vous faudra appuyer au bon moment, en fonction du rythme, pour valider la note. Un déclencheur rouge signifie un simple appui sur un bouton ou une gâchette de la manette. Un déclencheur vert signifie un appui long, jusqu’à ce que la note se termine, et enfin un déclencheur jaune, que l’on reconnaît par une flèche de direction, doit être validé par un mouvement de stick dans la direction indiqué. En parallèle, valider des déclencheurs permet à votre équipe en arrière-plan d’attaquer automatiquement, mais aussi de déclencher des compétences et des invocations pour se défaire des vagues d’ennemis qui apparaissent. À contrario, rater des déclencheurs leur feront perdre des points de vie, et si ceux-là tombent à 0, ce sera la mort pour eux, et l’échec pour vous. Vous l’aurez donc compris, au-delà du jeu de rythme, le jeu comporte aussi une grosse composante RPG.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare

 

Restons pour le moment sur la partie “Jeu de Rythme” : Le jeu propose 16 niveaux de difficulté, répartis en quatre catégories : Basique, Expert, Ultime et Suprême. Chacune de ces catégories est plus difficile que la précédente, ajoutent de plus en plus de déclencheurs, mais aussi de techniques de plus en plus poussées pour les valider. La courbe de progression est bien présente, et pour les niveaux les plus difficile, il va clairement falloir vous muscler les doigts. La confirmation de votre dur entrainement sera votre rang accordé à chaque fin de chanson, allant de E à SSS selon votre score, et qui se fera sur 10 000 000 points. Pour faire le compte de tout ça, une note sera attribué à chacun des déclencheurs validé durant la chanson, allant de “Critique arc en ciel” , à “Critique”, “Super”, “Bien”, “Mauvais” et “Raté”. Pour atteindre le fameux SSS, un minimum de 9 000 000 vous sera demandés.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare

 

A noter que différents style de jeux existent, en plus du style “Standard” : Le style “Simple” qui permet de ne jouer que d’une seule touche, et le style “Pair” qui permet de s’adonner au jeu à deux, en coopération sur une même piste.

 

Enfin, même si cela ne change qu’assez peu le gameplay, trois types de piste sont proposé : Les BMS (Battle Music Stages) qui sont généralement accordés à tous les thèmes de combat et qui proposent l’arrivée des déclencheurs sur quatre lignes. Les FMS (Field Music Stages) accordés aux thèmes d’aventures et d’explorations, proposant une arrivée sur une seule et même “ligne”. Souvent, les déclencheurs vert iront cette fois-ci de haut en bas et il faudra orienter la direction du joystick au bon endroit pour valider le déclencheur. Enfin, il y a les EMS (Event Music Stages), le tableau de jeu est ici est similaire à celui des BMS, mais il est tourné a 90°, ce qui rappelle d’avantage Guitar Hero. En arrière plan, ce ne sont alors plus vos personnages qui se battent, mais une cinématique qui est jouée, et qui reprend les moments cultes du jeu liés à la musique choisie.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
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Abordons maintenant la partie RPG qui se déroule en arrière-plan. Pendant que vous vous démenez avec les déclencheurs, les personnages eux, se démènent face à une déferlante des plus iconiques montres et boss de la saga.. Chaque ennemi vaincu leur rapportent de l’expérience, comme dans un véritable RPG, mais aussi des coffres qui contiennent des objets en tout genre pour vous aider dans votre quête : des potions et autres queux de phœnix qui vous permettront de vous en sortir dans une chanson mal engagée et qui redonnera des PV à vos combattants, mais aussi des boosts d’expériences et de statistiques, des pierres d’invocations qui sont une autre manière de booster votre équipe, mais aussi des collectacartes qui sont des cartes à collectionner et qui augmentent les statistiques globales de vos personnages, invocations, mais aussi l’expérience gagnée contre les monstres.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
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Afin d’apporter un peu de profondeur, chaque personnage possède une classe, entre les types suivants : Physique, Magique, Soigneur, Bouclier, Invocateur, Chasseur et Soutien,  divers stats qui augmentent avec la prise de niveaux ainsi que de nombreuses compétences qu’ils déclenchent eux même selon certaines conditions durant la chanson. Un “Physique” tel que Cloud prend par exemple plus de stats en Force, et abat avec plus de facilité les ennemis; alors qu’un “Chasseur” tel que Djidane permet plus aisément de récupérer des coffres durant les combats, ou encore, un “Bouclier” comme Gladiolus permet de prendre moins de dégâts de la part des monstres lorsque vous ratez des déclencheurs, permettant d’éviter que les PV ne descendent trop vite à 0. 

 

Vous pouvez très bien vous passer de toute cette dimension RPG et de profiter du jeu sans mettre le nez dedans, mais ce serait dommage de passer à côté tant il est agréable de voir ses personnages prendre du galon, et tant il est accessible, bien plus que le système de son homologue 3DS.

 

Des modes qui en accordent

 

Le menu principal est composé de trois modes de jeu principaux. L’un est nommé “Niveaux Musicaux” et vous permet de jouer à toutes les chansons débloquées. Pour débloquer ces chansons, il faudra passer un autre mode pseudo-aventure nommé “Quête de série”. Celui-ci vous permet de revisiter chaque jeu de la série à travers ses thèmes musicaux, dans l’ordre chronologique d’écoute. En plus de vous donner une bonne dose de nostalgie, de vous donner l’envie de relancer les jeux (ne nous le cachons pas), et de débloquer les chansons après les avoir joués, chacune d’entre elles vous proposent une mission, d’une difficulté variable, non obligatoire, mais qui permet de remporter de nouveaux objets,  des cosmétiques pour le Mog qui accompagne votre groupe, ou encore des Collectacartes. Les missions peuvent aller de l’ordre de battre un certain nombre d’ennemis ou utiliser un certain type de compétence durant “le combat” ou encore, battre un boss dans un temps limité, et c’est ici qu’il vous faudra une bonne formation d’équipe si vous voulez réussir à compléter toutes ces missions.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
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L’Endless World. 

En accomplissant sept séries de jeux dans le mode “Quête de série”, puis la série « Theathrhythm Final Fantasy », vous débloquez l’Endless World. Cette nouvelle série, comme son nom l’indique, est infinie et ressemble beaucoup aux Chaos Maps de la version 3DS, en proposant une sélection aléatoire de chanson de l’ensemble de la playlist du jeu. Bien que la structure soit similaire aux autres séries, elle représente un défi de taille. En effet, pour éviter de perdre une vie sur les trois attribuées en début de partie, il faudra non seulement compléter la chanson, mais également relever le défi associé. Un éventail de personnage au niveau bien solide est donc recommandé pour s’atteler à ce mode de jeu, qui ne vous fera pas de quartier, que ce soit en mode Basique comme en Ultime, mais le jeu en vaut la chandelle : Plus vous avancez dans l’Endless World, plus les récompenses sont rares et précieuses.

 

Le troisième mode, nommé “Combat Multi” vous permet de rivaliser contre les joueurs du monde entier pour savoir qui sera le meilleur des guerriers de la lum-.. du rythme. Jouable jusqu’à quatre joueurs en simultané, ce mode vous propose à la fois des affrontements classiques, mais aussi des affrontements de type ‘Explosion’.  Dans ce type d’affrontement, les joueurs envoient des malus aléatoires dans la figure de leurs adversaire après un certain nombre de déclencheurs validés. Ces malus peuvent prendre la forme d’obstacles visuels tels que des “faux” déclencheurs, des énormes Chocobos ou Mogs cachant l’écran de jeu, ou encore une notation plus sévère des déclencheurs qui n’acceptent plus que les “Critique” pour être validés. Amusant sur le papier, le mode explosion souffre néanmoins d’un problème d’équilibrage, car les malus envoyés ne sont pas les même pour tout le monde, et certains sont clairement plus dangereux que d’autres, pouvant avoir des répercussions significatives sur le score final d’un joueur par rapport à un autre. Ce score détermine par ailleurs le classement final d’une partie. Ici encore, il sera important d’avoir une bonne composition d’équipe, car la perte totale de PV ne vous fera pas perdre la partie, mais vous retirera 100 000 points sur votre score total. Un ou plusieurs soigneurs ne sont donc pas à négliger.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare

 

Il y a plusieurs avantages de jouer à ce mode de jeu, en plus d’apporter une bonne dose de challenge supplémentaire, il vous permet de remporter, à la fin de chaque partie, et quelle que soit votre position, une collectacarte plus ou moins rare. Le vainqueur choisit sa carte parmi celles proposées, puis c’est au tour du deuxième, et ainsi de suite. Le second avantage est l’échange de pierre d’invocations. Les joueurs peuvent en effet choisir dans leur liste de pierres acquises celles qu’ils veulent lier à leur carte de joueur, et ainsi l’échanger (sans la perdre) avec les autres. Ce système est un très bon moyen de trouver des pierres d’invocation parfois de très bon niveau, qui seront utiles pour avancer plus aisément dans la partie RPG et collectionnite du jeu.

 

 

Collectionnite musicale

 

Dans les épisodes 3DS, l’endgame du jeu était, en plus de collectionner les collectacartes, de récupérer tous les différents personnages grâce aux Crystals Shards collecté à la fin des Chaos Map, une tâche hautement difficile et qui prenait énormément de temps. Toute cette dimension a disparu puisque les personnages des différentes séries se débloquent après seulement quelques chansons. Il ne reste plus qu’à présent la complétion des défis et les fameuses collectacartes. En plus des avantages qu’elles apportent à votre groupe, vous serez donc probablement tenté de toutes les collectionner. Elles se divisent en cinq catégories : personnages et invocations (au nombre de 104+9, trouvables en Normal, Rare, Premium et Special, chaque unité de rareté ayant une illustration unique), 102 cartes d’ennemis, 403 cartes d’album et 268 cartes de mémoires. Rassembler l’ensemble de ces cartes prendra du temps, mais force est de constater que l’envie de les récupérer est bien moins intéressante que de récupérer des personnages, et il est donc dommage que, en se voulant accessible, Final Bar Line n’ait pas trouvé des récompenses plus intéressantes pour inciter les joueurs poursuivre d’avantage leur voyage.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare

 

Pour retrouver la liste complète des cartes à collectionner, il vous faudra aller dans le menu du Musée. Dans celui-ci, on y trouve également la liste des records et des statistiques intéressantes : chaque record est associé à un nombre d’étoiles, et plus le record est important, plus le nombre d’étoiles est élevé. Il y a aussi un mode « exploits » similaire aux succès ou aux trophées de Xbox et Playstation. Un autre moyen dirons nous, d’encourager les joueurs à compléter terminer le jeu à 100%.

 

Test : Theatrhythm Final Bar Line : Un retour en fanfare
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Enfin, toujours dans ce même mode, il y a un lecteur de cinématiques et de musiques. Ce lecteur permet d’écouter l’intégralité de la playlist du jeu (des musiques déverrouillés), et même de créer plusieurs playlists musicales, plutôt utile pour les sessions ménage du dimanche après-midi (Ben quoi ? Il n’y a que moi qui fait ça ?).

 

Un air de déjà vu

 

Si vous avez déjà joué à l’épisode 3DS, ou même eu l’occasion de toucher à l’épisode All-Star Carnival, vous avez sans doute remarqué qu’il y avait de très nombreuses similitudes avec ces épisodes. C’est malheureusement le constat que l’on peut faire : Final Bar Line reprend une formule efficace mais ne prend absolument aucun risque. Mis à part la maniabilité qui a dû être revue et adaptée, quittant le côté tactile des consoles portables pour ne garder que celui de la version arcade, et l’ajout de pistes, le jeu ressemble bien trop aux épisodes précédents. Cela se ressent aussi par le recyclage de tous les assets graphiques des versions précédentes, sans aucun ajout de personnage ! Qu’en est-il d’Arc, Refia et Ingus, les guerriers de la lumière de FFIII ? De Kimahri, Wakka ou Lulu, les gardiens de FFX ? Ou encore d’Alisaie, G’raha Tia et Urianger, les héritiers de FFXIV ? Il en est de même pour les environnements, tous (ou presque ?) repris de la version arcade.

Pour les fans de Theathrythm, on se retrouve devant un travail efficace mais finalement relativement fainéant, et peut-être décevant. Bien sûr, le jeu est déjà très bien, mais avec du recul, nous aurions pu avoir plus, bien plus si Square Enix et Indieszero y avaient mis de véritables moyens. À la place, nous nous retrouvons avec un jeu best-of qui va s’appuyer sur la myriade de DLC pour les mois et les années à venir. Est-ce une surprise venant de la firme qui adore nous faire savoir qu’elle aime un peu trop l’argent ces dernières années ? Malheureusement, non.

 

 

En somme, Theathrhythm Final Bar Line est un jeu qui réussit à combiner efficacement le gameplay d’un jeu de rythme avec les éléments d’un RPG, rendant un très bel hommage à la saga Final Fantasy. Bien que l’on regrette l’absence de réelles nouveautés et de personnages inédits, cela ne diminue en rien le plaisir que le jeu procure. Tout est soigneusement pensé pour offrir une belle expérience aux joueurs, qu’ils soient fan ou néophytes et c’est sans aucun doute le principal. Avec la promesse de DLC réguliers, Theathrythm Final Bar Line s’annonce donc comme un incontournable des jeux musicaux qui saura continuer à captiver les joueurs pour longtemps !

 

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