En 2015-2016, La Fée Sauvage a organisé la tournée PIANO OPERA : music from FINAL FANTASY. Le succès fut au rendez-vous à travers le monde entier et ce n’était qu’une question de temps avant qu’un autre événement de la même ampleur prenne le relais. Rebaptisée CRYSTALLINE RESONANCE:FINAL FANTASY Piano Concert, et apportant un nouveau programme, cette tournée mondiale a démarré le 18 novembre à Lille. Et nous y étions pour vous faire un petit retour.


L’avis d’AlxZ_Rex

18 novembre – Le Zéphyr à Hem (proche de Lille)


Ce premier concert a eu lieu dans la salle « Le Zéphyr » à Hem. Une petite salle de 1000 spectateurs au maximum qui devait être à moitié remplie. Loin des « salles à l’ambiance intimiste et luxueuse » promises par le site de La Fée Sauvage, ce sont des sièges très rapprochés et inconfortables dans un environnement où le moindre froufrou de vêtements s’entendait presque aussi fort que le piano que s’est déroulé cette soirée. Une ambiance bien loin des autres salles qui seront prévues… Mais bon, je suis surtout là pour la musique.

 

Retour sur le concert Crystalline Resonance et interview du producteur Julien Mombert
Le concert a débuté à 20 h avec l’arrivée sur scène du pianiste. Je n’ai malheureusement pas de noms à vous donner puisque ni lui, ni sa collègue qui interviendra plus tard ne seront présentés. Aucune trace de leurs noms sur le site officiel non plus, voilà qui est bien dommage… La prestation commence donc avec l’incontournable Prologue et… Ce n’est pas terrible. Le morceau est joué sans émotion, presque mécaniquement. Très crispé sur son piano – ce qui se voyait lors des gros plan sur ses mains – le musicien « accrochait » les notes ce qui faisait perdre en fluidité le morceau. En ressort un thème difficilement reconnaissable en dehors de certains motifs. Si on peut imputer cela au stress du premier morceau, cette qualité décevante des prestations restera une constante lors de cette première partie d’une heure… FF IV, IX, XIII… Autant de titres qui se verront massacrés. Mention spéciale au thème d’Aerith joué sans âme et aux deux morceaux de FF XII à peine reconnaissables… Cette première partie s’achèvera avec Mambo de Chocobo de FF V. Sans doute trop rapide pour le pianiste qui savonne sur son clavier. C’est simple, j’ai eu l’impression que le musicien découvrait les morceaux.

Une première partie catastrophique donc. Au point où j’ai hésité à rentrer chez moi – surtout que j’avais dû faire 1h30 de route…-. Mais bon, j’ai décidé d’y retourner après l’entracte pour découvrir avec surprise (et joie) que c’était désormais une femme qui jouerait. Et la qualité n’avait rien à voir. Les morceaux étaient très bien exécutés et la pianiste vivait sa musique. Que ce soit le thème d’Heavensward ou Liberi Fatali, tous les morceaux étaient beaucoup plus vivants et maîtrisés. Dommage que cette seconde partie soit plus courte. De même, je me questionne sur le choix des titres. Si Somnus (FF XV) est une évidence, le morceau dédié à FF XI était bien trop long et répétitif, cassant le rythme de cette seconde partie. S’en suivra deux rappels, un de la part du premier pianiste qui gâchera Answers (FF XIV) – petite pensée à la spectatrice derrière moi qui déclarera « Oh non, pourquoi c’est lui qui a joué ce morceau-là !? Il a fait plein de fausses notes… »-, et un deuxième qui nous permettra de finir sur une jolie version de Valse di Fantastica par la pianiste. On notera tout de même l’absence de One-Winged Angel pourtant annoncé sur le site officiel.

Vous l’aurez compris en lisant ces quelques lignes, je n’ai pas passé un moment fantastique lors de cette soirée. Outre l’inconfort dû aux équipements de la salle, c’est vraiment la qualité musicale qui a fait défaut lors de ce concert. La première partie était ratée quant à la seconde, elle était bien trop courte. Je n’ai pas ressenti toute l’émotion que me procure habituellement l’écoute de ces morceaux et nous étions très loin de la qualité des Distant Worlds – qui sont pourtant au même prix dans des salles prestigieuses de Paris-. La comparaison ne s’arrête d’ailleurs pas là puisque les deux tournées sont accompagnées d’un écran géant proposant des images synchronisées avec la musique. Si c’est vrai pour les Distant Worlds, il faudra se contenter ici d’un mix des cinématiques d’intro et de fin des jeux la plupart du temps. À l’exception de quelques morceaux, il s’agissait plus d’occuper nos yeux et d’essayer de faire appel à notre nostalgie que de réellement offrir une synergie entre images et son. Mission ratée puisque cela n’a fait qu’accentuer mon désespoir de ne pas entendre de meilleures versions de mes morceaux préférés. En l’état, je ne vous recommande pas ce concert. La qualité pour cette première n’était vraiment pas au rendez-vous, au point que je me suis demandé si nous n’étions pas les cobayes d’une répétition avant les « vrais » concerts. Les arrangements n’étaient pas toujours adaptés au piano (ou mal exécutés) et la sélection musicale – du moins pour la partie reconnaissable- n’était pas très originale. Je vous conseille donc de vous tourner vers les Distant Worlds qui proposent des places au même prix dans de meilleures conditions ou alors d’écouter cette playlist officielle sur la chaîne YouTube de Square Enix qui propose de magnifiques reprises retravaillées spécialement pour le piano.

Merci à La Fée Sauvage pour l’invitation.

L’avis de Yunnie

19 novembre – Conservatoire de Bruxelles 

 

Le 19 novembre se tenait la seconde représentation du concert Crystalline Resonance Final Fantasy Piano au sein du magnifique conservatoire de Bruxelles. A l’instar d’Alex, je vais tâcher de vous partager mes ressentis mais aussi quelques photos de cette soirée musicale. 

Tout d’abord, j’aimerais vous parler de la salle. A peine entrée, je découvre une architecture de charme et d’époque avec plusieurs expositions d’art, ainsi que la fameuse petite boutique pour se procurer le coffret collector Piano Opera.

 

Boutique dans le hall du conservatoire
Boutique dans le hall du conservatoire
Coffret collector 3CD
Coffret collector 3CD

Nous pouvons ensuite nous installer à nos places et l’émerveillement fut total en voyant la beauté de cette pièce. J’étais installée au deuxième étage au bord du balcon.

 

Retour sur le concert Crystalline Resonance et interview du producteur Julien Mombert
Salle du concert du conservatoire à Bruxelles

Je souhaite vraiment mettre l’accent sur ce bel environnement, car cela m’a permis de profiter dans les meilleures conditions les musiques qui nous ont été jouées. Les places étaient assez confortables et la vue impeccable. Par conséquent, il est vraiment dommage qu’Alex n’ait pas pu bénéficier d’un lieu semblable pour sa soirée.


A présent, parlons de musique. C’est bien ce qui nous intéresse le plus ici. Pour cette partie, je vais être à l’opposé des ressentis d’Alex car personnellement, j’ai passé une très bonne soirée.

Nous commençons donc par le classique de « Prelude » qui, pour moi, a été joué correctement. Toute la première partie jouée par ce monsieur pianiste a été selon moi bien réalisée, même si je le reconnais, qu’elle n’était pas exempte de défauts. En effet, j’ai pu entendre de temps en temps de fausses notes mais qui, à mes yeux, ne dénaturaient pas les musiques.

J’ai même été très émue lors de Fabula Nova Crystallis de Final Fantasy XIII au tout début du concert.


La seconde partie avec la dame pianiste est, il est vrai, mieux rythmée et plus juste. On peut sentir qu’elle y « croit davantage » et qu’elle veut partager de réelles émotions à travers les musiques. Liberi Fatali est pour moi, sa plus grande performance de la soirée.

Concernant les différentes vidéos et images que nous voyons sur le grand écran, je dois dire que j’ai été tout de suite absorbée. Les arts Works choisis pour présenter chaque Final Fantasy sont très beaux et toujours bien pensés avec les morceaux musicaux.

J’ai l’habitude des concerts « Distant Worlds », qui proposent également cet affichage grand écran pour chaque musique. Ce que j’ai vu à Bruxelles en termes d’images est, selon moi, très similaire à ce que nous pouvons observer lors des soirées Distant Worlds. Je n’ai donc pas été dépaysée ni spécialement surprise.


Le concert se conclut par l’excellente Valse di Fantastica (FFXV) et par une vague d’applaudissements qui semble faire l’unanimité dans la salle. On peut regretter l’absence de quelques titres légendaires du catalogue musical de Final Fantasy mais il est compliqué voire impossible de contenter tout le monde en si peu de temps.

Personnellement, j’ai été plutôt contente d’entendre des morceaux que je n’ai pas l’habitude d’écouter lors des Distant Worlds ou autre événement. Il y a eu deux musiques de Final Fantasy X, donc à partir de là c’est parfait 😋

Blague à part, j’ai trouvé que la liste des titres reste relativement honnête et variée pour la majorité des connaisseurs. J’ai d’ailleurs entendu à plusieurs reprises des bruits d’exclamation dans le public lorsque plusieurs titres étaient joués, comme : To Zanarkand, Answers ou encore Eyes On Me.

 

Retour sur le concert Crystalline Resonance et interview du producteur Julien Mombert
Fin du concert, les pianistes quittent la scène

 


Je pense que vous l’avez compris, j’ai apprécié revivre les musiques de nos jeux favoris lors de ce concert. La salle de spectacle, les sièges confortables, l’ambiance générale… tout était réunit pour profiter au maximum de cette soirée.

Cela va totalement à contre-courant des ressentis d’Alex, et je suis navrée qu’il n’a pas pu avoir la même qualité de performances musicales que moi-même.

On peut néanmoins regretter quelques choix musicaux qui ne seront peut-être pas au goût de tous, ou encore quelques fausses notes en première partie qui peuvent déranger.

Je pourrai tout de même recommander ce concert, si vous avez une date à proximité de chez vous. Mais si vous avez un petit budget, je rejoindrais l’avis d’Alex en priorisant le concert Distant worlds qui, selon moi, est au-dessus en termes de qualité, d’émotions et de synergie entre le public et l’orchestre.

D’une manière générale j’ai passé un très bon moment et je n’ai qu’une hâte, c’est de revivre ces émotions au prochain Distant worlds à Paris en février prochain ! 


Si vous avez participé à l’une des dates du concert Crystalline Resonance, n’hésitez pas à nous faire part de vos ressentis ! Nous essayons de partager sur nos réseaux sociaux les avis de chacun, alors pensez à y jeter un œil 😉

Nous en parlons également sur notre Discord, venez en discuter aussi 😉


Interview de Julien Mombert

Nous avons eu l’opportunité de réaliser une interview du producteur de la Fée Sauvage, Julien Mombert. Comment on organise ce genre de concert ? Comment sont choisies les musiques ? Réponses ci-dessous ! 

 

FFD : Comment  se passe l’organisation d’une tournée mondiale de cette ampleur ? Est-ce-vous qui proposez le projet à Square Enix ou l’inverse ? Pouvez-vous nous en dire plus sur votre collaboration avec Square Enix ?

 

JM : C’est vraiment au cas par cas, il n’y a pas de règles. Parfois c’est Square Enix qui nous proposent des projets, que ce soit les équipes musique, les compositeurs ou les équipes de développement de jeux, parfois c’est nous, et c’est souvent un croisement entre les souhaits de chacun. Les projets naissent même parfois de façon fortuite, une idée qui germe autour d’une conversation, et qui finit par prendre forme si elle a éveillé l’intérêt de toutes les parties concernées. Il arrive aussi très souvent que certaines idées soient dans l’air depuis un certain temps, attendant d’arriver à maturité ou juste le bon timing. C’est souvent un alignement de plusieurs planètes… et beaucoup de travail !

 

FFD : Comment se fait la sélection des musiques ? (Selon les attentes des spectateurs ? des Final Fantasy  préférés… ) Pouvez-vous nous en dire plus sur le travail d’arrangement des compositeurs ? Il y a t’il un échange entre eux et les musiciens jouant pour les concerts ?

 

JM : Également de ce côté-là, il n’y a pas de règles fixes, et cela dépends à la fois des contraintes du projet et des personnes impliquées. Dans tous les cas toutes les parties concernées sont au minimum informé, et invitées à participer. De façon souvent surprenante, il arrive très souvent que la vision et les attentes des fans, et celles des compositeurs, ou des créateurs, soient très différentes. Il s’agit toujours d’un équilibre difficile. Sans faire de généralités, les compositeurs vont toutefois généralement être plutôt tournés vers la musique pour la musique, et vont avoir une tendance à mettre en avant les morceaux que eux considèrent les plus réussis du point de vue musical ou technique, qui ne sont pas forcément les plus célèbres ou populaires. Les équipes de développement du jeu vont naturellement porter leur attention plus vers l’histoire et les visuels (ce qui du coup peut être gênant si les musiques ne correspondent pas à ces passages). Et les équipes commerciales vont pousser vers la mise en avant de leurs nouveautés, alors que les spectateurs n’aiment pas quand il manque certains classiques. De notre côté nous essayons de nous faire l’avocat des préférences des spectateurs, tout en faisant au mieux pour que tout le monde y trouve son compte. C’est généralement un équilibre entre toute ces forces qui s’exercent. Personnellement je pense que, même si l’exercice peut parfois être difficile, voire antagoniste, le fait que toutes ces forces créatrices s’exercent pour obtenir le meilleur de ces concerts est toujours une bonne chose. Et sur les projets Square Enix spécifiquement, nous avons la chance d’avoir des équipes très impliquées à tous les niveaux, garantissant un résultat qui est toujours d’excellente qualité, un compromis qui essaye d’être le plus possible respectueux de tous les aspects des œuvres présentées, de leurs créateurs, leurs compositeurs, et du goûts et attentes des fans.

 

FFD : Sera t’il possible de se procurer les musiques du concert en version CD comme ce fut le cas pour la tournée Piano Opera ?

 

Malheureusement pas encore pour l’instant, mais sans doute à l’avenir. Six nouveaux morceaux dont « Heavensward », « Answers », « Zarnakand » et « Mambo de Chocobo » ont été créés spécialement pour ce concert, mais n’ont été prêt qu’à l’approche du début de la tournée Européenne, il n’était pas possible de créer un CD avant le début de la tournée, en Europe.  Le reste du concert, bien qu’une grosse partie soit totalement inédite en Europe sur scène, est déjà disponible au travers des différents CD piano de Square Enix.

 

FFD : Projetez-vous de reproduire des concerts au piano pour d’autres musiques de jeux Square Enix ?

 

JM : Absolument. Toutefois ces projets sont rendus de plus en plus difficile par les nombreux concerts non officiels (et quasiment systématiquement illégaux, que ce soit par une utilisation abusive de la marque, des arrangements ou des partitions fait sans l’accord obligatoire des ayants droits, etc….). C’est un format qui se prête très bien aux œuvres de Square Enix, et au ciné-concert, mais aussi aux concerts non officiels et illégaux de bien moindre qualité…

 

FFD : Grâce à La Fée Sauvage, nous avons eu la chance de pouvoir assister à l’Eorzan Symphony Final Fantasy XIV en 2018  lors de deux dates en Allemagne. Avec les nouvelles dates annoncés pour fin 2022 au Japon, aurons-nous l’occasion de voir ce concert revenir dans nos contrées ?

 

JM : Sans le moindre doute ! Nous adorons cette musique, et ces concerts dégagent une puissance formidable en orchestre. Impossible pour nous de ne pas les proposer en France, notre pays d’origine, à un moment donné…

 

FFD : Selon votre site internet, votre première production a été une série de concerts pour Nobuo Uematsu en 2012. Comment s’est déroulée cette première collaboration et comment avez-vous ensuite réussi à obtenir la confiance d’autant de grands noms, et de grandes licences au fil des années ?

 

JM : Au hasard d’une interview je lui ai simplement demandé pourquoi il n’avait pas encore été joué en France. Il m’a simplement répondu que personne ne lui avait proposé ! Ce que j’ai fait avec grand plaisir. Il se trouve que nous avions des connaissances communes d’un autre groupe (Animetal) que j’avais produit à Paris en 2006 avec une autre société que j’avais créé spécialisée dans la musique Japonais, Paris Visual Prod., et qu’ils lui ont transmis leur bénédiction. Ces premiers concerts Parisiens ont fait l’objet de beaucoup de discussions. Nobuo Uematsu était inquiet de savoir si les gens se déplacerait pour lui pour un concert en son nom, et à l’autre bout du monde. L’engouement du public et les ventes de places lui ont heureusement donné tort ! Je pense que nous avons tous pris du plaisir à travailler ensemble, et que cela continue jusqu’à aujourd’hui. La suite a été je pense un mélange de travail acharné, de persévérance, et de bouche à oreille…

 

FFD : Quel est votre rapport/parcours avec FF ? 

 

JM : Comme tout joueurs des années 80-90 j’en avais entendu parler, mais à mon époque rien n’était traduit (NES/ début de la Super NES). Du coup, de réputation, et fan d’animés, j’ai acheté un pack de cassettes VHS collectors limité à 500 exemplaires qui était sorti en France au début des années 90 pour voir de quoi il retournait… C’est mon premier lien avec la licence. Ensuite mon premier jeu est au travers de mon petit frère qui m’a amené à la 3D, et à FINAL FANTASY VII…  et bien d’autres depuis, et jusqu’à aujourd’hui.

 

FFD : Quel est votre plus beau souvenir lors d’un concert / tournée ? (Alchimie avec le public, engouement, rencontres avec Nobuo ou autre membre de l’équipe Square…)

 

JM : Il y en a énormément. Nobuo Uematsu est en quelque sorte le parrain de la Fée Sauvage. Ce sera public au moment où cette interview sera publiée, il nous fait la joie de revenir en France le 8 Avril 2023 à a la Salle Pleyel, pour fêter à la fois les 10 ans de la Fée Sauvage, et de son premier concert en France. Quelque soit le concert (Piano Opera, Earthbound Papas, Nobuo Uematsu conTIKI, etc…) et l’évènement, c’est toujours un plaisir absolu de travailler avec lui et toute son équipe, que ce soit sur scène ou hors scène. La première fois que nous avons entendu son « Zarnakand », avec juste lui, Yoshitaka Hirota et Tsutomu Narita à Paris a été un magnifique souvenir (et je pense que ces concerts ont aussi une petite place spéciale dans le coeur de tout ceux qui y ont assisté il y a 10 ans…). Un autre grand moment a été la diffusion du premier trailer de Kingdom Hearts III après deux ans sans nouvelles, au Dolby Theatre de Los Angeles à Hollywood, en juin 2017, lors de notre concert de KINGDOM HEARTS Orchestra -World Tour-, introduit par Tetsuya Nomura en personne sur scène qui avait fait le déplacement spécialement pour cela. La surprise, l’émotion, la joie, l’énergie dans la salle étaient incroyables. Cela fait partie des moments où vous vous dites qu’il n’y a qu’en étant sur place que vous pouvez vivre cela. 


Merci beaucoup à Julien Mombert de s’être prêté au jeu des questions-réponses !